kobudo

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Le KOBUDO est un art martial classique japonais basé sur la pratique des armes des samouraï, et notamment du sabre.

origine

Cette tradition martiale (ryu ha) fut fondée au XVe siècle par Iizasa Choisai Ienao (1387-1488). Après s’être retiré à soixante ans au temple de Katori (préfecture de Chiba, ville de Katori City, anciennement Sawara) pour s’adonner à la pratique martiale et à des purifications rituelles, ce samouraï eut une révélation qui le poussa à fonder son école. La tradition veut qu’un enfant lui remit un ouvrage sacré de stratégie martiale. Choisai comprit intuitivement que la pratique des arts de guerre doit se faire, paradoxalement, dans un esprit pacifique: la plus grande victoire est de ne pas recourir à la violence, non par faiblesse mais par une force intérieure parfaitement maîtrisée. La stratégie de la guerre est l’art de la paix (heiho).

Son école se perpétua sans interruption jusqu’au vingtième descendant, Iizasa Shuri-no-Suke Yasusada, qui vit actuellement près de Tokyo et qui est la référence historique de notre école. Elle est la plus ancienne tradition martiale japonaise encore vivante. Durant des siècles, elle exerça une influence décisive sur plusieurs autres écoles (Kashima shinto ryuShindo muso ryuShindo isshin ryu, etc.) et sur des samouraï de génie comme Kamiizumi Ise-no-kami, fondateur du Shinkage ryu, Tsukahara Bokuden du Kashima shinden ryu ou encore Matsumoto Bizen-no-kami. 

technique

La pratique de formes codifiées (kata) développe et requiert la vigilance (zanshin), la disponibilité, la précision et la maîtrise de soi. Ces formes ancestrales sont répétées jusqu’à devenir un combat ritualisé, qui permet à la fois la recherche d’une efficacité martiale, d’une perfection esthétique et d’épanouissement conjoint des deux partenaires : elles permettent ainsi de concilier la martialité et le perfectionnement de soi. Elles sont fondées sur des principes fondamentaux communs à la pratique de toutes les armes de l’école: la concentration optimale de l’énergie (kime), la coordination du corps, du sabre et de l’esprit (ki ken tai), la maîtrise du centre (hara), l’attitude juste (shisei), etc. La découverte de soi est ainsi favorisée par une recherche de la perfection gestuelle et de l’harmonie entre le corps et l’esprit, entre le sabre et le geste.

transmission

La tradition classique du KOBUDO tenshin shoden katori shinto ryu a été divulguée en Europe à partir des années 1980 par maître Yoshio Sugino (1904-1998), 10e dan meijin, qui, en 1991, a présidé à la création du Bushinkan de Neuchâtel. Elle continue d’être enseignée par son fils, Yukihiro Sugino senseï, 9e dan, successeur de son père à la tête du Yushinkan de Kawasaki et qui est invité deux fois par année au Bushinkan depuis 2001.


aperçu du programme technique

kamae ken jutsu:

migi gedan
hidari gedan
jodan
migi jodan
sha no kamae
shin no kamae
kogasumi
te ura gasumi
o gasumi
in no kamae
suwari gedan, torii, do, kubi, in no kamae, kote ague, kesa giri

ken jutsu (sabre), 4 kata:

itsutsu no tachi
nanatsu no tachi
kasumi no tachi
hakka no tachi

bo jutsu (bâton long), 6 kata:

seri ai no bo
sune hishigi no bo
sayu no bo
kasa hazushi no bo
hane tsurube no bo
tate nami no bo

naginata jutsu (hallebarde), 4 kata:

itsutsu no naginata
nanatsu no naginata
kasumi no naginata
hakka no naginata

iaïjutsu (sabre réel), 11 kata:

kusanagi no ken
nukitsuke no ken
nuki uchi no ken
uken
saken
happoken

yuki ai gyaku nuki no tachi
zengo chidori no tachi
yuki ai migi chidori no tachi
gyaku nuki no tachi
nuki uchi no tachi

TECHNIQUES SUPERIEURES

ryoto jutsu : 4 kata
kodachi : 3 kata
gogyo no tachi : 5 kata
so jutsu : 6 kata
gogyo no bo : 6 kata
sichijo no tachi : 3 kata
sichijo no naginata : 3 kata
gokui iai : 3 kata

horaires kobudo

le mardi : 18h15-19h30
le jeudi : 18h00-19h15
au BUSHINKAN

affiliation

Le BUSHINKAN est le shibu (délégation officielle) suisse du Tenshin Shoden Katori Shinto Ryu – Sugino dojo